Tous mes amis marins étaient là, morts, noyés dans la nuit dans le chavirage de notre bateau. Autour de moi ne flottaient que des débris de bois et quelques petits objets me rappelant notre vie. Celle qui était encore la mienne hier soir en allant me coucher. Le soleil était déjà haut dans le ciel et brûlait ma peau déchirée et couverte de sel. Comment avais-je survécu ? Je ne me rappelais rien...
Le manuscrit renoue le fil à : Ame : terranaute, bivouaquant -en attendant l'appui cosmique- dans une antichambre d'hôte, “Au Corps Physique” “Au Corps Physique” : le gîte et le couvert -mauvais service en hiver, -trop animé en été, à l'étage, mais pas meublé, tapage métaphysiquement réglementé,... Et s'arrête à : ...c'est bien pourquoi les choses physiques suivent toujours...
P'tite réflexion : la vie ?
Non, je vais pas vous le dire, lisez.... Le début est un peu lent, c'est la mise en bouche. Mais la surprise est au bout. Allez courage !
Quand ma plume se prit pour Zaratoustra...