1863-1877 : quatorze ans pour une correspondance familière entre deux amis intimes, deux peintres qui s'entr'aideront jusqu'à ce que la mort de Ludovic Piette interrompe le dialogue.
1863-1877 : époque charnière de l'histoire de l'art. L'impressionnisme naît et s'épanouit, avec en arrière-fond la guerre de 1870 et la Commune. L'omniprésence de ces évènements et la qualité des témoins font la valeur des quarante-huit lettres publiées ici.
Camille Pissarro n'a-t-il pas été révéré comme un maître spirituel par Monet, Renoir, Sisley, Cézanne, Guillaumin, Degas, Van Gogh, Gauguin, Seurat, Signac et le tout jeune Matisse lui- même ?
Demeuré plus obscur, Ludovic Piette fut ce peintre dont un contemporain disait : « C'est l'âme la plus candide, le pinceau le plus pur que j'aie jamais vu ».
Les détails évoqués, dans leur simpicité, de la vie des deux familles à Pontoise et à Montfoucault (Mayenne) où elles se rencontrent souvent, nous en émeuvent d'autant plus.
Achetée par un historien américain, la correspondance de Ludovic Piette est, grâce à lui, conservée à Pontoise par l'Association des Amis de Camille Pissarro.
Janine Bailly-Herzbertg, docteur de 3e cycle, est l'auteur du tout récent Dictionnaire de l'estampe de France (1830-1950) ainsi que l'eau forte de peintre au XIXe siècle : la société des aquaforistes (1862-1867). Elle est également l'auteur des commentaires de la Correspondance de Camille Pissarro.
En couverture : le marché, place du Grand-Martroy à Pontoise de Ludovic Piette.
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