Au début de mars 1943 je suis à Toulouse, sans fonction bien définie, auprès de Pierre Hervé, chef de la Région R4 (neuf départements autour de Toulouse), du mouvement Libération-Sud (dont le fondateur est Emmanuel d’Astier de la Vigerie), l’un des trois mouvements constitutifs de la Résistance gaulliste, dans l’ancienne Zone Libre ou Sud, laquelle est divisée en six régions…
Nous recevons la visite d’Annie Hervé, l’épouse de Pierre, venue de Lyon, où elle occupe la fonction, tout à fait capitale, de secrétaire de Georges Bidault, Président du Conseil National de la Résistance, depuis la tragique disparition de Jean Moulin, dont le secrétaire, encore vivant aujourd’hui, fut Daniel Cordier, fondateur avec Marcel Degliame en 1958, du club Jean Moulin ?
Annie nous apprend que d’anciens soldats de l’Armée d’Armistice, (dissoute après l’invasion de la Zone Libre par les Allemands, lors du débarquement des Anglo-Américains en Afrique du Nord en novembre 1942) se sont cachés dans les forêts des Alpes, pour éviter leur réquisition pour aller travailler en Allemagne.
Connectez-vous pour laisser votre commentaire