Vers la mi-juin 1941, ma mère m’annonce : on a téléphoné que ton ami Pierre Hervé est très malade ; je me précipite chez lui 3 cour de rohan, au quartier latin, près de la rue serpente : son concierge, Monsieur Ducret, sur un ton très confidentiel, me dit :
- deux messieurs sont venus le chercher.
Sans un mot je m’éclipse ; j’aurais pu tomber dans une souricière : Pierre Hervé était un des responsables de l’université libre, organe clandestin des universitaires et intellectuels communistes…
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