Dans des temps anciens, le Royaume fut mis en péril. La guerre civile couvait. Mais le pouvoir du Roi était toujours aussi puissant. Un pouvoir si vaste, si attirant, qu'il suscitait bien des jalousies.
Ce fût le temps de l'or, de la gloire des marchands, du commerce, mais aussi des mercenaires, qui ne pouvaient qu'espérer faire fortune dans ce royaume. Et certains marchands, les plus puissants d'entre eux, devenaient de plus en plus attirés par le pouvoir qui émanait du Roi. L'on rêvait alors de le renverser, et de pouvoir instaurer un nouvel ordre, mettant fin aux guerres, du moins si elles étaient nuisibles au commerce. Mais la famille royale, qui avait maintenant mis au monde une lignée de tyrans plus infâmes les uns que les autres, ne renoncerait pas à son pouvoir si facilement. Renverser un tyran est une chose bien difficile. Le tuer par contre, en est une plus symbolique. Pour cela, il fallait recourir à des moyens particuliers. Des moyens inhabituels. Une guerre ouverte ne serait pas bonne pour les affaires. Alors que des soldats qui n'attendent qu'à avoir une offre se trouvent partout dans le Royaume. Et certains mercenaires, les plus redoutables d'entre eux, n'aspiraient qu'à se faire un nom dans ce nouveau pays.
Des lettres ont alors circulé. Ainsi que des bourses. Et bientôt des armes. Mais ces mouvements ne restèrent pas longtemps secret pour les espions du roi.
Il se dota alors lui aussi de mercenaires, s'assurant bien qu'ils lui jurèrent allégeance. Ils furent surnommés « les chiens de chasse ». car c'était bien à la chasse qu'ils partaient. Pour traquer ceux qui voulaient s'en prendre à la vie du roi. Deux d'entre eux étaient les plus craints: Le Berserker et l'Homme de Fer.
Le Roi fit aussi appel à un assassin venu des terres lointaines, surnommé l'Ombre. On osait à peine murmurer son nom que l'on était persuader de ne plus jamais rouvrir les yeux. On racontait que lorsqu'il passait, toutes les bougies, les torches d'une pièce étaient aussitôt soufflées. Il représentait une telle menace que même les officiers redoutaient sa venue.
Car il fallait bien recourir des solutions aussi drastiques face à la menace que représentait certains mercenaires. Et parmi eux, quatre étaient les meilleurs. Les meilleures lames.
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