Quand tu vas t’asseoir dans un café, ça s’appelle « Chez Méï Moeyal » ou « Chez les bons amis de Pitje Schaveiger », tu commandes une demi-gueuze et tu regardes autour de toi. Je te garantis pas que c’est la salle de lecture de la Bibliothèque Royale ou le dôme de l’Institut, mais tu entends parler une langue universelle. Un mélange de flamand, de français, de lingala, de roumain, d’italien, d’espagnol et des tas d’autres que je ne connais même pas comment on les appelle. Quand tu sais plus dans une, tu continues dans l’autre, et tout le monde se comprend. La demi-gueuze, ça aide à la comprenure ; au plus que tu en bois, au mieux que tu deviens polyglotte. Ça ils ne te diront pas au journal tévé, car ils sont payés par Cacolac au lieu des brasseurs bruxellois.
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