L'histoire commence dans les années 60 quand Robert Mallet se penche sur l'industrialisation du logiciel.
Il rédige une brochure sur l'étude préalable en 1962 qui deviendra CORIG « A » plus tard.
Deux ans après, il réalise une autre brochure, sur la programmation, le futur CORIG C auquel s’ajoutera CORIG B en 1971.
Le sigle CORIG apparaît tardivement (1967), il signifie Conception et Réalisation de l'Informatique de Gestion.
Brillant polytechnicien, dès 1953, Robert Mallet comprend que la mécanographie, qui date de la fin du siècle précédent, n'a pas d'avenir.
Le mot « informatique » n'existe pas encore, il ne sera créé qu'en 1964 et on programme de manière sauvage dans un langage proche du système, l'assembleur.
A cette époque, on parle de plus en plus dans le milieu informatique de méthodes, et particulièrement de LCP, celle de Jean-Dominique Warnier, un ingénieur de chez Bull.
Robert Mallet, lui, engage dans son entreprise bon nombre de Polytechniciens comme lui, c'est la marque de fabrique de cette société qui va surtout se distinguer, au delà de son approche méthodologique, dans le souci d’industrialiser à tous les niveaux, notamment sur des progiciels et sur la capitalisation du savoir.
La règle
: je crée, je communique mon savoir faire et je le met à disposition des autres, lesquels le font évoluer dans une boucle infinie.
Bernard Chapot a compris rapidement que CORIG C facilite la qualité des réalisations, mais fait perdre du temps par manque d'automatisme.
Il faut remplir des bordereaux avant de développer les programmes souvent en COBOL, voire en Assembleur, avec méthode, mais sans génération de code entre les deux.
Dommage effectivement de remplir du papier qui n’a aucune incidence sur l’automatisation à venir.
Autant structurer ces documents sur du 80 colonnes, au format de la carte perforée, et développer des mécanismes de génération.
PAC va voir le jour, PAC comme Programmation Automatique CORIG
Il deviendra PACBASE plus tard...
Connectez-vous pour laisser votre commentaire