Il s’agit, comme le souligne Aminata Diaw, d’avoir à l’esprit le souci constant de résoudre la problématique fondamentale suivante : comment penser la démocratie ou mieux, la démocratisation de la société/communauté, si les fonctions de médiation et d'intermédiation au sein de la société sont en crise ? Comment aujourd'hui, en Afrique, faire naître « une mystique civile » qui puisse donner sens à l'idée de citoyenneté et de solidarité ? Comment construire des pôles de civilité dans nos sociétés/communautés, avec quels acteurs, selon quelles modalités ? Il s'agit, en un mot, de construire une Démocratie participative.
Un modèle de Démocratie participative car il apparaît opportun : (i) de prendre la mesure de l’urgence d’une conception plus exigeante de la démocratie, (ii) en vue d'en promouvoir une expression plus active, (iii) avec le souci d’un juste équilibre entre l’intérêt commun et les libertés individuelles. Sur cette base, (iv) la perspective d’un développement plus harmonieux, plaçant l’Homme au cœur des préoccupations majeures, pourra alors être envisagée, (v) axé sur une responsabilisation plus accrue des terroirs et (vi) un régime semi-parlementaire rationalisé.
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