Quand j'ai commencé à écrire ce roman, je l'ai fait en toute solidarité avec la Bosnie-Herzégovine. Au fil des jours et de la documentation, je découvrais un pays, des ethnies, des religions et surtout un conflit. J'ai eu l'occasion de parler avec deux Bosniaques qui à l'époque un résidait en Algérie et l'autre venait d'échapper au siège de Sarajevo et venait d'arriver sur Alger.
Inès est une jeune Bosniaque de Sarajevo, une jeune femme professeur de langue, qui s'est retrouvée avec sa famille et avec les habitants de Sarajevo de tous bords piégés.
J'ai voulu exprimer les peurs, la colère, la rage et surtout l'envie de s'en sortir. Je laisse aux lecteurs le soin de déterminer la sincérité du récit surtout que au regard de la situation présente aux Balkans, je ne sais si les accords Dayton vont pouvoir tenir plus longtemps.
Mon propre pays l'Algérie était dans la tourmente quand je me suis mise à écrire 'Et la vie continue à Sarajevo...'. Ecrire ce roman a été pour moi un acte de résistance, au lieu d'accepter l'innaceptable, je suis partie avec le personnage de Inès Kirvitc et j'ai vécu des moments inoubliables.
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