Laissez-le moi encore un peu.. Un homme titubant sur le trottoir cimenté,Des mémoires d’une môme gouaillant dans de la cité,Tous les fantômes du soir cachent leur drap trop mité. Deux formes très rares comme si elles n’existaient… Les serres dans la môme au drap de folle Fantôme moulinant de ses bras qui s’affolent,Emportent la foule comme une farandole.Elégant de cuir, il écoute chanter l’idole. Pénombre, ectoplasme brandissant l’herminettePour faucher d’un bond sa tête d’une mort fine,Défaillante poupée aux bons airs de minette, Etre, en vaine faïence tu somnoles de morphine. Le drap déchiré, arraché de brin de laineDécouvre étonné la petite comme une naine,Le corps noir ravagé d’un malin petit squeletteD’airain adoré d’un Jésus en chaînette. Où est la môme entendue aux pavés des citésEt les boules de cuir aux crochets excités ?Disparus pour toujours la petite môme PiafEt Marcel son amour, Ci-gît, leur épitaphe
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