'Nous n'avons plus le choix, parce que nos adversaires ne nous le laissent pas ». Une majorité décomplexée et totale à la tête du pays profite des « coudées franches » pour se servir... « Tout le monde le sait. Personne ne dit rien. Ça servirait à quoi ? ». L'actuelle élite pratique avec sa propagande médiatique permanente « l'art de la guerre ». Le premier principe est de faire croire à l'ennemi que les jeux sont faits, que la bataille est pour lui perdue d'avance...Surtout que les dés sont pipés. L'alternance politique proposée par le bi-partisme fait partie de la même « entente » au sommet. « On ne peut faire confiance à personne. Je fais tout ce que je peux, mais je suis entouré de cons ». Diviser pour rêgner, tout en stimulant chez chacun les instincts grégaires, derrière un club de foot, une équipe de rugby nationale, et une queue dans un parc d'attraction ou devant un cinéma. Même chose pour canaliser les pensées. Des explications simplistes, assénées chaque jour par l'ensemble des médias... Fredleborgne pense que la tendance générale peut s'inverser par la prise de conscience de chacun. La première prise de conscience est douloureuse. C'est celle de sa propre médiocrité à laquelle notre place dans cette société nous ramène...(un monde du travail modèle jungle)... Humour, cynisme, originalité sont utilisés pour emporter le lecteur vers cette « prise de conscience ». Par l'usage de l'information sur le dessous des intentions louables de certaines mesures « réformatrices » ou par l'illustration prémonitoire de leurs dérives potentielles, il suscite la colère et l'indignation, sentiments légitimes face à l'injustice qui permettent au lecteur de se libérer du carcan psychique dans lequel le maintiennent les oppresseurs d'aujourd'hui.
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