j’ai rêvé des landes impassibles sous des lumières de Maides galops de brouillard aux sabots de fortuneet dans le soir déchu des gerbes incommodes remontaient en hurlant sur des rochers sans fonddes écumes brûlantes que le vent décoiffait des phrases déchirées qui rampaient en silence et sur des eaux de passe des mots qui se maquillentj’ai rêvé des gisants qui parcouraient ton ventreet le rire des enfants qui roulaient dans les branchesdes plafonds sans limites où repassaient tes lèvrescomme un oiseau perdu quand se perdent les heuresj’ai rêvé sur tes reins des sueurs d’aube moitedes doigts réinventés qui inventaient l’usagedes messes oubliées oubliant le silence et dans le soir déçu ta silhouette bleue
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