Le texte maghrébin d'expression française a été le plus souvent dévoyé de ses spécificités par les critiques craintifs et ceux qui le sont moins au point d'accuser les autres lectures comme étant nulles et ce, à seule fin de confectionner des « théories » tenant plus de l'imaginaire que de la réalité textuelle ; une réalité que ces critiques ignorent fondamentalement et que les Maghrébins suivent au point de mettre minutieusement leurs pas dans les leurs.
Ainsi ignoré, ce texte est devenu par la force des choses orphelin parce que ne pouvant plus dévoiler son centre qui l'attire et lui donne sa cohérence, les invariants universels qui le constituent et qu'il alimente en puisant dans l'oralité du lieu. C'est ce type d'intertextualité qui échappe aux lecteurs étrangers et qui leur fait dire que ces « textes veulent cerner de plus près l'indicible, comme l'affirmait jadis Charles Bonn dans Lecture présente de Mohammed Dib, 1988. Cette manière de déplacer le centre qui attire ce centre n'est pas le propre de cet auteur, beaucoup d'autres se sont attachés à le déplacer pour lui faire tenir une autre parole suivis de près par nos EGM autrement dit par nos écrivains et écrivants génétiquement modifiés.
Connectez-vous pour laisser votre commentaire