Le roman est sous-titré 'récit anar-chronique'. Humour, dérision, impertinence, en sont les principaux vecteurs. Il fait souvent référence à des noms, des lieux, des situations propres à la Belgique, mais pourrait se situer n'importe où, au gré du lecteur. En fouillant un peu, on pourra y trouver des figures tant internationales que régionales. Qu'on n'aille cependant pas y rechercher des intentions, des visées, des buts poursuivis. C'est un divertissement destiné à faire (sou)rire. On y découvre des personnages connus, mais décalés vers un autre environnement que le leur, des rois et des papes de comédie (mais jusqu'où ?), des allusions, des citations, des à-peu-près évocateurs. L'auteur y a maintenu l'esprit frondeur, le souci du détournement, de l'ironie et de la provocation. Comme ces textes de clercs vagants (Carmina Burana, par exemple) qui chantaient en termes osés (pour la morale du XIIIe siècle) l'amour, les abus de l'Église, l'ordre social établi.
Connectez-vous pour laisser votre commentaire