Magnifique dans l'échec, constant dans le gâchis, il vient de retrouver du boulot !
Le travail, c'est le chagrin selon la langue verte de François Villon, Aristide Bruant, Frédéric Dard ou Antoine Blondin (mes hommages, maîtres).
Admirons cette merveilleuse mécanique en mouvement de la machine à perdre. Sur le point d'atteindre son but, les mauvais choix directionnels le conduisent dans l'avenue du retard et le cours des embûches par la rue des travaux imprévus vers l'allée des rendez-vous ratés. Evitant soigneusement, l'impasse du mensonge et la venelle du prétexte, il cherche désespérément le boulevard, périphérique comme son nom l'indique, de la seconde chance qui le ramènera à son point de départ. Aucun maillon faible dans cette chaine de décisions, la dynamique de l'échec et du gâchis sur le sentier de la guerre qui n'est pas celui de la gloire, met en marche son mécanisme implacable. Une impression de « déjà vu ».
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