Je me saoule de merveilleuses nouvelles ou les mots se déguisent, les lettres s'échangent & se chevauchent.
Vive le libertinage des mots et ce, sans arrière-pensée.
Une orgie de lettres en pleine débauche s'encastrent les unes dans les autres pour se métamorphoser en un mot et les mots dans les phrases et les phrases dans le texte pour construire ensemble une assemblée au service d'une pensée qui s'étale à l'encre noire, couchée sur une page blanche.
Elles s'affranchissent dans un nouveau désordre ou un ordre nouveau, les prépositions deviennent en quelques mots de nouvelles propositions totalement déplacées.
Les phrases se bousculent , se dévorent entre elles pour se transformer. Certains sujets s'échappent lâchement, toujours seuls responsables de tout le reste de la phrase et c'est inacceptable! D'un seul coup, ils brandissent leur arme absolue, ce verbe assassin, coquin voir sibyllin qui en fait l'essence & l'action du langage.
Les mots s'envoient en l'air, et c'est l'anarchie dans les rangs. Une partouze de voyelles et de consonnes qui s'épousent et se consomment dans un corps à corps qui transgresse toutes les règles de la grammaire.
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