Un beau matin mon esprit s'est rebellé, transformant mes mains en plumes.
Je me suis assis, j'ai observé, j'ai senti, j'ai écouté, j'ai touché.
Et si je les utilisais pour libérer le contenu de mon esprit.
Douceur fidèle au fond des sens, Comme une perpétuelle naissance. Les aléas de notre assidue mère Renouvellent la mort de nos poussières.
Et je cours parmi vous mes frères, En quête du chemin vers la brise, Traversant les cris de bébés mutilés, Ignorant vos appels à la paix.
Il fait si froid sous le sol, Si sombre sous la demeure Que nous nageons sur nos épaules, Presque noyés par la peur.