Ce que le temps est à ma chute, l'Apoèzie l'est à ma vie, un poème est une minute, je meurs dans une heure et demie...
Ma perte me guettait par dessous le dédain, Mais quand tu ne vins pas, tout s’éclaira soudain. Merci de n’avoir pas, Amour, daigné paraître, Enfin j’ose exister, merci de ne pas être...
Pourtant la mort est là, drapée tel un géant, Et la feuille en victime innocente l’attend. On dirait qu’elle sait, la petite qui prie, Que leur temps sur le sol fait une broderie...