Une société étriquée, une personnalité perturbée, l'héroïne dont le nom est tu incarne le vice à l'état pur, une amertume teintée de mépris mêlée à une profonde lucidité. Dans son journal, elle se vide l'esprit, et même le cœur, vomissement perpétuel de sa haine, du Laclos mêlé à du Flaubert, de la cruauté mêlée à de l'ennui.
Transportés dans le vide temporel, les personnages si nombreux, incarnent la banalité du mal. Inspirée des plus grands succès de Musset, teintée de l'imperfection des personnages cornéliens,...