Le phénomène bordurien se nourrit du meurtre perpétré contre l'image de soi, d'éjection, d'humiliation, de sexualité diffuse. Il concerne aussi bien les membres huppés à la marge du réseau installé au coeur de la cité que les habitants de la périphérie de la ville. Tout n'est pas pour autant désespéré : la parole y prend des couleurs inédites, la vie y conserve toute sa puissance...